mercredi 20 novembre 2013

 http://new.livestream.com/santementalemtl


Events

Partager l'Institut

Le mercredi 20 novembre 2013 - 8h30 à 12h ou 13h à 16h30

Objectifs de la journée

  • Favoriser un premier contact formel entre les équipes médicales et professionnelles de tous les établissements partenaires de l'Institut
  • Présenter des exemples de pratiques de pointe déployées ou en émergence et de collaboration interétablissements
  • Présenter la démarche retenue pour l'identification des pratiques de pointe à développer et des tables réseaux à mettre en place
Ces objectifs visent donc à informer des derniers développements et mobiliser les différentes équipes dans la réalisation du projet de l'Institut.
Illustrer la plus-value du modèle retenu pour le développement de l'Institut :
  • Au plan des axes : clinique-recherche-enseignement-évaluation
  • Pour la population en termes d'accessibilité, de continuité, de fluidité, de qualité et de sécurité des services
  • Pour le personnel, les professionnels,  les médecins, les chercheurs et les étudiants
  • Pour nos partenaires de la 1re ligne























































































lundi 18 novembre 2013

http://www.iusmm.ca/evenements/conference/insitut/partager-linstitut.html




Partager l'Institut


Le mercredi 20 novembre 2013 - 8h30 à 12h ou 13h à 16h30

Objectifs de la journée

  • Favoriser un premier contact formel entre les équipes médicales et professionnelles de tous les établissements partenaires de l'Institut
  • Présenter des exemples de pratiques de pointe déployées ou en émergence et de collaboration interétablissements
  • Présenter la démarche retenue pour l'identification des pratiques de pointe à développer et des tables réseaux à mettre en place
Ces objectifs visent donc à informer des derniers développements et mobiliser les différentes équipes dans la réalisation du projet de l'Institut.
Illustrer la plus-value du modèle retenu pour le développement de l'Institut :
  • Au plan des axes : clinique-recherche-enseignement-évaluation
  • Pour la population en termes d'accessibilité, de continuité, de fluidité, de qualité et de sécurité des services
  • Pour le personnel, les professionnels,  les médecins, les chercheurs et les étudiants
  • Pour nos partenaires de la 1re ligne

Les activités de réseautage

Des présentations des réalisations ou de projets en élaboration des différents partenaires sous forme d'affiches.
Chaque établissement partenaire présente, sous forme d'affiches, des pratiques de pointe ou en émergence, des axes d'expertise au niveau clinique-recherche-enseignement-évaluation permettant ainsi une connaissance accrue de l'expertise de chacun et favorisant un réseautage.
Présenter la démarche retenue pour l'identification des pratiques de pointe à développer et des tables réseaux à mettre en place qui sont des éléments incontournables du développement de l'Institut.

Programme

8h30Accueil
9hConférence d’ouverture
Dr J. André Luyet et Dre Pascale Grégoire
9h45Pause
10hPrésentations des pratiques à découvrir
11h30Conférence de clôture
Denise Fortin, directrice générale
------
13hAccueil
13h30Conférence d’ouverture
Dr J. André Luyet et Dre Pascale Grégoire
14h15Pause
14h30Présentations des pratiques à découvrir
15h45Conférence de clôture
Denise Fortin, directrice générale
16h15Remise de prix



Lieu
Centre d’enseignement Dr Frédéric-Grunberg
7401, rue Hochelaga
3e étage, pavillon Bédard
Salle BE-322-18
Responsable
Sylvie Carrière
514 251-4000, poste 2643

Vous ne pouvez pas assister à cet évènement?

Disponible en Livestream Disponible en webdiffusion : http://new.livestream.com/santementalemtl.

mardi 29 octobre 2013

 

 
 
 
 
 

Humeurs culturelles

 

 

 

 

 

 

Humeurs culturelles


Bernard Saulnier

 

 

 

 

 

 

 

Journée mondiale de la santé mentale 2013


 

 

 

Retour sur les évènements Rendez-vous de la santé mentale et Gauvreau

10 octobre 2013

Bibliothèque humaine

Il est tôt. Je me rends disponible, un livre resté longtemps fermé.
Aujourd'hui, je m'ouvrirai je ne sais à quelle page, mais j'espère aider. Pour l'instant, je suis dans la salle de repos, j'attends. Je pense à Gauvreau à son Asile de la pureté, à l'amour, à la persécution. Comme toujours, je suis à l'avance : les gens se demandent ce que je fais là, car je ne fais pas encore le livre. Je pense à cette schizophrénie paranoïaque que je vais raconter. J'ai déposé des bracelets et des documents de l'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale. Les souliers sont grands à porter.
Il y a beaucoup d'écrivains géniaux qui sont passés à l'Institut. Je me sens idiot d'essayer d'écrire. Les gens sont enthousiastes. Mes bracelets orange sont enfantins, je les distribue quand même. J’ai guidé des collègues jusqu'à leurs locaux et parlé à Simon, le pair-aidant de la Société québécoise de la schizophrénie. J'essaie de faire une belle histoire. Je ne veux pas avoir la poésie noire des célèbres poètes maudits. Je ne trouve pas les mots pour détruire, décrire mes psychoses. Une infinie douleur, la paranoïa ne fait pas de moi un grand poète. Parfois, j'ai peur d'écrire, d'écrire le mot qui fait mal et que je n'ai pas encore trouvé...  J’ai failli péter les plombs avec un psycho-philosophe. Je ne comprends rien et il n'a pas forcément de message. Toujours la folie, la maladie…

L’évènement théâtral Gauvreau

Je ne suis pas Gauvreau. J'essaie juste de transformer mon angoisse, ma «cousine». Quand tu es dans l'angoisse, l’œuvre de Gauvreau n’a rien de rassurant, surtout quand on l'entend inventer des mots : « la poésie révolutionnaire intrinsèque », le langage exploréen qui en fait rigoler quelques-uns. Or c'est tout sauf de l'humour. La lecture très juste d'Alexis Martin et le jeu des comédiens étaient superbes. Bien que ce soit des gens de divers horizons, je décide sciemment de les nommer comédiens avec toute la valeur attachée au jeu théâtral. Quant à la Valse de l'asile de Walter Boudreau, elle évoquait pour moi un autre grand poète, Nelligan.



L'Asile de la pureté est l'amour du poète à sa muse, son jeûne amoureux. Comme spectateur, contrairement à Gauvreau, on ne refuse rien : on accepte toutes ses propositions géniales. J'allais écrire que je m'attaquais à l'œuvre d'un génie, mais non, je la défends. Je la conseille à tous ceux qui sont friands de textes forts. Pour les mots, bien évidemment, je n'ai pas le génie de Gauvreau, je me répète! La pièce met un baume et me fait rêver à cette pureté que j'ai tant cherchée, comme Gauvreau. L'Asile de la pureté est le feu des mots patiemment dit dans la mort par le jeûne, un coup de poing dans l'estomac des amours perdus. On n’écrit pas sur l'oeuvre de Gauvreau impunément, sans risque. Ma prose comparée à la sienne est celle d'un taré ému par la beauté des choses. On se souhaiterait tous d'avoir le génie sans la douleur qui va avec. Être hospitalisé et entendre des voix n'est jamais comme le jeu théâtral.
À la toute fin, la troupe a eu une ovation bien méritée. Ainsi se terminait la journée de bibliothèque vivante à l'Institut. Il ne restait donc qu'à  retourner plus loin en arrière et visiter l'exposition : il faut savoir d'où on vient pour savoir où on va comme le disait la directrice Madame Fortin.
En somme, ce fut une magnifique journée qui a permis, je crois, de combattre la stigmatisation en faisant la promotion d’une vision différente de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

samedi 5 octobre 2013

Calendrier des activités

Retour à : Autre | Octobre 2013


Rendez-vous de la santé mentale 2013

Le jeudi 10 octobre 2013 - 14h à 17h

S'adresse : à ceux et celles intéressés par la santé mentale, le rétablissement et la pleine citoyenneté...

Organisés dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale, les Rendez-vous sont une occasion privilégiée de sensibiliser le public et les employés de l’Institut aux problématiques et réalités de la maladie mentale.

Les participants à cette journée pourront prendre part à une série d’activités qui visent à diminuer les préjugés et la discrimination envers les personnes vivant avec un problème de santé mentale. Ces activités leur permettront de se familiariser avec le
vécu de ces personnes et de mieux comprendre les enjeux entourant leur
rétablissement.
Visitez une bibliothèque vivante où vous aurez l’occasion d’emprunter un livre vivant. Un livre vivant, c’est un patient, un proche d’un patient, un pair-aidant, un intervenant en
santé mentale que vous pouvez rencontrer en tête à tête pendant vingt minutes
Vous êtes traumatisé par les scènes d’électrochocs du film «Vol au-dessus d’un nid de coucou»? Venez rencontrer un patient qui a reçu des traitements d’électroconvulsothérapie et qui vous dira en quoi ça consiste réellement
Vous pensez que les gens ayant des problèmes de santé mentale ne sont pas habiles
de leurs mains? Les Impatients vous attendent dans leur atelier où vous pourrez participer à une œuvre collective avec ces gens plein de talent. Des créations de cet organisme vous attendent dans une salle d’exposition
Venez visiter nos kiosques où des intervenants et des chercheurs vous parleront de leurs démarches pour diminuer les préjugés par rapport aux maladies mentales
Découvrez ou redécouvrez Foliewood, le webdocumentaire sur la santé mentale mettant en vedette des résidents et des intervenants des ressources résidentielles de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal



Consultez le catalogue des participants à la bibliothèque vivante.

En soirée, dès 19h, assistez à Gauvreau, évènement théâtral en collaboration avec le TNM.



Comment s'y rendre

Information :
Éric Skulski
514 251-4000, poste 2832
eskulski.hlhl@ssss.gouv.qc.ca



Lieu
Centre d’enseignement
Dr Frédéric-Grunberg
7401, rue Hochelaga
3e étage, pavillon Bédard

Calendrier des activités


Exposition historique

Du mercredi 09 octobre 2013 au samedi 12 octobre 2013 - 12h à 20h

L'Institut universitaire en santé mentale de Montréal célèbre cette année son 140e anniversaire. En effet, c'est en octobre 1873 que la Congrégation des soeurs de la Providence fondait l'Asile St-Jean-De-Dieu.
Afin de souligner cet anniversaire, une exposition historique présentera des photographies, pièces d'archives, meubles et équipements qui ont marqué son évolution.



En apprendre davantage sur l'histoire de l'Institut
Les chroniques historiques de la Bolduc
Dans le cadre des célébrations du 140e, venez aussi assister à la conférence sur l'histoire de la psychiarie.

Lieu
7401, rue Hochelaga
3e étage, pavillon Lahaise
Salle Filteau

 

 

 

 

Gauvreau


 

www.iusmm.ca/evenements/autres/2013/gauvreau.html


Évènement théâtral
10 octobrewww.iusmm.ca/evenements/autres/2013/gauvreau.html




Découvrez la démarche du Carrefour Communautaire-Institutionnel-Usager   


Un aide de démarrage significatif dans l'historique de Reprendre Pouvoir qui à fait naître l'espoir du rétablissement et d'une pleine citoyenneté pour sa continuité dans des activités variés patient partenaire en recherche, en enseignement, en consultation, mais surtout par la culture dans sa globalité.

6 février 2013 0 21 Vues  

Découvrez la démarche du Carrefour Communautaire-Institutionnel-Usager

L’implication des utilisateurs de services dans la gestion et l’organisation des services en santé mentale est dorénavant un enjeu incontournable. En effet, ils sont de plus en plus présents dans différents lieux de discussion et de décisions. En outre, le ...
Lire la suite »

http://acsmmontreal.qc.ca/category/cciu/

Merci à ce genre d'initiative qui motive la continuité dans des projets Par et Pour et Avec !

Un sourire sur le visage de la santé mentale | Actualité | Le Journal de Montréal

Un sourire sur le visage de la santé mentale | Actualité | Le Journal de Montréal

jeudi 3 octobre 2013


Différents citoyens du monde, sensibles à la
problématique de la santé mentale, se rassemblent au quatre coin du monde.


RÉTABLISSEMENT ET PLEINE CITOYENNETÉ : La voie de l'action et de la collaboration comme lien de confiance.


«Une vision clinique centrée sur la pleine citoyenneté :
axe de transformation d’un institut universitaire en santé mentale montréalais »

Le Mouvement international se propose, s’impose et s’applique à faire de la
santé mentale une priorité majeure en terme de santé globale.
La thématique de l'avenir est une réalisation d’une volonté à l’action vers un nouveau modèle de soins et services en santé mentale. Plusieurs initiatives sont orientés vers les meilleures pratiques qu’utilisent les instituts en santé mentale spécialisés en recherche, en enseignement, en soins et  services dans le but de faire émerger une psychiatrie holistique et communautaire basée sur une pleine citoyenneté.

Une vision clinique centrée sur la pleine citoyenneté : l'axe de transformation d’un institut sur spécialisée en santé mentale montréalais» rejoint l’orientation majeure
de l’Institut universitaire en santé mentale, anciennement nommé l' Hôpital Louis-H. Lafontaine (HLHL). Il s’agit de son enjeu majeur en terme d’excellence dans l’amélioration des soins et services en santé mentale. L’institut est en évolution vers une psychiatrie centrée sur l’individu et son rétablissement dans le développement de ses
pratiques cliniques tant à l’interne qu’à l’externe. De plus, les pratiques sociales et
les politiques doivent s’arrimer au développement d’une psychiatrie citoyenne pour
atteindre l’objectif de la pleine citoyenneté.
Tout ceci doit tendre vers des pratiques organisationnelles décloisonnées où l’établissement psychiatrique doit travailler en partenariats multiples avec tous les acteurs qui s’impliquent à mettre de l’avant un courant régional, national et international.
Cette échange mutuel visionnaire centrée vers une pleine citoyenneté ce doit d'avoir comme mission le mieux-être et le mieux-vivre individuel et collectif des personnes en rétablissement et de leurs proches.

Le gagnant doit être la personne qui collabore avec les ressources à sa disposition . Cette ouverture donnera la chance aux usagers
d’être les bienvenus dans ce courant qui est à l’avantage de tous selon la vision de
la pleine citoyenneté montréalaise. Des soins et services rassembleurs et à la hauteur de cette vision vivante et d’avenir pour le développement d’une santé mentale plus humaine et
moins stigmatisante. Bref, pour un rétablissement sain et toujours grandissant.


Chad Chouinard  Pair Aidant
reprendrepouvoir_rp@hotmail.com

mardi 3 septembre 2013

Rendez-vous de la santé mentale 2013


Le jeudi 10 octobre 2013 - 14h à 17h

S'adresse : à ceux et celles intéressés par la santé mentale, le rétablissement et la pleine citoyenneté

Organisés dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale, les Rendez-vous sont une occasion privilégiée de sensibiliser le public et les employés de l’Institut aux problématiques et réalités de la maladie mentale.
Les participants à cette journée pourront prendre part à une série d’activités qui visent à diminuer les préjugés et la discrimination envers les personnes vivant avec un problème de santé mentale. Ces activités leur permettront de se familiariser avec le
vécu de ces personnes et de mieux comprendre les enjeux entourant leur
rétablissement.
  • Visitez une bibliothèque vivante où vous aurez l’occasion d’emprunter un livre vivant. Un livre vivant, c’est un patient, un proche d’un patient, un pair-aidant, un intervenant en
    santé mentale que vous pouvez rencontrer en tête à tête pendant vingt minutes
  • Vous êtes traumatisé par les scènes d’électrochocs du film «Vol au-dessus d’un nid de coucou»? Venez rencontrer un patient qui reçoit des traitements d’électroconvulsothérapie et qui vous dira en quoi ça consiste réellement
  • Vous pensez que les gens ayant des problèmes de santé mentale ne sont pas habiles
    de leurs mains? Les Impatients vous attendent dans leur atelier où vous pourrez participer à une œuvre collective avec ces gens plein de talent. Des créations de cet organsime vous attendent dans une salle d’exposition
  • Venez visiter nos kiosques où des intervenants et des chercheurs vous parleront de leurs démarches pour diminuer les préjugés par rapport aux maladies mentales
  • Découvrez ou redécouvrez Maisons de fous,le documentaire télé sur la santé mentale mettant en vedette des résidents et des intervenants des ressources résidentielles de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Inscriptions ouvertes sous peu

Directions


Lieu
Centre d’enseignement
Dr Frédéric-Grunberg
7401, rue Hochelaga
3e étage, pavillon Bédard
Responsable
Éric Skulski
514 251-4000, poste 2832
eskulski.hlhl@ssss.gouv.qc.ca

mardi 27 août 2013

24 HEURES - Le mardi 27 août 2013

Bernard Saulnier

Un sourire sur le visage de la santé mentale

22/08/2013 17h39 
Le Montréalais Bernard Saulnier est l’un des cinq Visages de la maladie mentale de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale.
Élise Jetté/24h
Avec tous les préjugés qui persistent en lien avec la maladie mentale, Bernard Saulnier souhaite se débarrasser des stigmates. Atteint de schizophrénie paranoïde, il est le seul Québécois à avoir été sélectionné pour la campagne des cinq Visages de la maladie mentale de l'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM).
«Je ne voulais plus me lever de mon lit. Je ne voulais plus sortir de la maison. J'ai été 2 semaines sans manger. Ça s'est dégradé pendant longtemps. Par la suite la peur s'est emparée de moi et je ne savais pas quoi faire», confie Bernard Saulnier. Souffrant de maladie mentale depuis l'âge de 24 ans, M. Saulnier porte un message clair : il y a un moyen de vivre décemment, même avec une maladie mentale.
Le message de sensibilisation de l'ACMMSM sera soutenu par les cinq porte-parole jusqu'à la semaine de sensibilisation aux maladies mentales (SSMM) du 6 au 12 octobre.
Comme un Canadien sur cinq éprouvera un problème de santé mentale au cours de sa vie, la campagne de sensibilisation vise à sortir les gens de l'ignorance. «C'est la pire façon d'aborder les autres, déclare M. Saulnier. Il n'y a rien de pire que quelqu'un qui ne veut pas comprendre.» Amener les gens à mieux saisir, c'est ce que Bernard Saulnier fait chaque jour, soit par les textes publiés sur son blogue, les billets Humeur culturelles qu'il écrit pour le site de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal ou ses chroniques dans l'émission Folie douce à Radio Centre-Ville.
Accepter et demander de l'aide
Pour le porte-parole, la première étape est d'accepter l'inacceptable. «J'ai déjà rencontré des gens qui m'ont dit : j'aimerais mieux me faire couper une jambe plutôt que d'avoir une maladie mentale. Moi je ne suis pas de cette école-là. Je suis bien content d'avoir mes deux jambes et je préfère prendre toute l'aide qui est disponible pour développer mes habiletés. La force c'est de demander de l'aide, insiste-t-il. Quand tu en demandes, tu en reçois.»
M. Saulnier habite en appartement supervisé. «J'aimerais qu'il y en ait plus, renchérit-il. Les besoins sont là. C'est important d'avoir une personne qui va se rendre compte qu'on ne va pas bien lorsqu'on n'est plus en mesure de se voir aller.» Consulter un psychologue ou un psychiatre est un élément positif, assure-t-il. «Il y a beaucoup de gens qui ont des préjugés envers le fait de consulter ou envers la médication. Nos médicaments, ce n'est pas une drogue», lance-t-il.
Les Visages de la santé mentale se rendront à Ottawa pour parler aux élus et tenter de faire comprendre l'importance des ressources en santé mentale. Le 10 octobre, l'Institut en santé mentale de Montréal organise une «bibliothèque humaine» durant laquelle les gens parleront de leur maladie mentale tels des livres ouverts.
Pour consulter le blogue de Bernard Saulnier : www.legoulag.blogspot.ca
Pirap Ippar Croître ensemble c'est y croire.


Bienvenue sur le formulaire d'adhésion commun de Pirap-ippar et Mouvement International Citoyenneté et Santé Mentale

À propos du MICSM

Colloque de l'AQRPLe Mouvement International Citoyenneté et Santé Mentale (MICSM) a été lancé le 6 décembre 2010,
lors de la cérémonie de clôture du premier forum citoyen international de psychiatrie citoyenne,
à Besançon en France.
 
Plus de 600 personnes ont participé à cet événement rassembleur et par la même occasion,
il fut annoncé que le 2e Forum Citoyen International aurait lieu au Québec.
Le forum a eu lieu dans la ville de Québec, en parallèle au 16e Colloque de l’Association Québécoise pour la Réadaptation Psychosociale intitulé: Rétablissement et pleine citoyenneté : du discours à l’action.

Tout de suite après la cérémonie de clôture du 16e Colloque / 2e Forum s'est déroulée la première assemblée générale de fondation du MICSM.


Pour pouvoir prendre part aux prochaines assemblée, il faut être membre en règle du MICSM, ce qui se fait en remplissant ce formulaire d’adhésion.


À propos du PIRAP

Le Programme International de Recherche Action Participative (PIRAP) sur le rétablissement civique est un organisme à but non lucratif,
dont le conseil d’administration est entièrement composé des personnes avec l’expérience vécue de la maladie mentale.

Le PIRAP a pour mission de promouvoir le savoir expérientiel des personnes vivant ou ayant vécu des problèmes de santé mentale et celui de leurs proches aidants en contexte scientifique et de recherche. Il s’agit également de faire de la recherche comme milieu de travail un endroit propice à soutenir le rétablissement de telles personnes en leur offrant l’occasion de fréquenter ce milieu en tant que patients partenaires de recherche
afin d’y développer diverses compétences et habiletés sociales et professionnelles.

L'adhésion pour le PIRAP est gratuite et pour le MICSM c'est 20$ (payable par chèque ou mandat-poste).Nous vous prions de prêter une attention plus spéciale à la première case ''Type d'adhésion'', car votre choix vous donne droit à différents privilèges.


PIRAP-IPPAR

Le Programme International de Recherche Action Participative


sur le rétablissement civique est un organisme à but non lucratif
  dont le conseil d’administration est entièrement composé de personnes
avec l’expérience vécue de la maladie mentale.



 Le PIRAP a pour mission de promouvoir le savoir expérientiel des personnes vivant ou ayant vécu des problèmes de santé mentale
et celui de leurs proches aidants en contexte scientifique et de recherche.



Il s’agit également de faire de la recherche comme milieu de travail un endroit propice à soutenir le rétablissement
de telles personnes en leur offrant l’occasion de fréquenter ce milieu en tant que patients partenaires de recherche
afin d’y développer diverses compétences et habiletés sociales et professionnelles.



Revenez nous voir car le site est en développement.

 

jeudi 15 août 2013

Actualités                                             
 


Pleine citoyenneté

L’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale nomme Bernard Saulnier porte-parole

06 août 2013


Écrivain, chroniqueur et blogueur sur la santé mentale, il est l’un des cinq représentants pour 2013 de la campagne Visages de la maladie mentale.
Chaque année, Visages de la maladie mentale nomme cinq Canadiens exceptionnels qui partagent courageusement un témoignage de leur expérience personnelle avec la maladie mentale. Cette campagne est l’occasion de relancer le débat sur la santé mentale afin de sensibiliser le public et démystifier la maladie mentale.
Visages de la maladie mentale est possible grâce à l'appui de Bell dans le cadre de son initiative sur la santé mentale Bell Cause pour la cause.
La campagneest constituée de plusieurs événements qui culmineront avec la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales du 6 au 12 octobre prochain. Celle-ci aura pour thème De la sensibilisation à l’action : aller de l’avant pour la santé mentale.

Bernard Saulnier

Il a commencé à être très malade dès l’âge de 24 ans. Il se sentait coupé du monde parce qu’il n’était plus capable de travailler. Il a décrit son chemin vers le rétablissement comme une série de petits pas, commençant par demander de l’aide. Les médecins ont alors diagnostiqué une schizophrénie paranoïde. Il continue à suivre un traitement et est encore en rétablissement.
Maintenant, quand Bernard parle de lui-même, le mot « citoyen » lui vient spontanément. Il est fier d’avoir parcouru ce chemin et explique en toute franchise qu’avant son diagnostic, il pensait que le mot « citoyen » ne s’appliquait pas à lui. Il est aujourd'hui un citoyen très actif :
En savoir plus sur les Visages de la maladie mentale ou la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales
Source : Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale et l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Jacques A. Bouchard
Agent d'information, communications numériques
Service des communications

vendredi 9 août 2013

Actualités

De quelle façon les utilisateurs de services perçoivent l’isolement et la contention?

06 août 2013

Menée par Caroline Larue, directrice du Centre d’études sur les mesures de contrôle en santé mentale, l’étude a consisté à décrire les points de vue de 50 individus ayant fait l’objet d’un isolement à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
De nombreuses études ont rapporté que l’utilisation de l’isolement avec ou sans contention était perçue de manière négative par les personnes utilisatrices de services qui se sentent honteuses, impuissantes et humiliées, ce qui peut pour certains faire ressurgir des événements antérieurs traumatisants. Une augmentation des actes violents et du risque de blessures a été plusieurs fois rapportée aussi bien chez les utilisateurs que le personnel de santé.
Pour cette raison, en 2005, le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a décidé de mieux encadrer l’isolement et la contention en établissant des guides de bonne pratique afin de réduire les souffrances et éviter les abus.
Or aucune donnée au Québec n’existe concernant la façon dont les personnes utilisatrices de services perçoivent ces mesures, alors que des études provenant d’autres pays indiquent que les patients considèrent l’isolement et la contention comme un processus punitif.
L’étude de Caroline Larue a consisté à décrire les perceptions de 50 individus ayant fait l’objet d’un isolement, dont les trois quarts ont fait l’objet d’une mesure de contention à l’Institut. Pour cela, les patients devaient remplir un questionnaire comprenant 36 questions.

Résultats

Parmi les 250 personnes ayant fait l’objet d’une mesure d’isolement avec ou sans contention, entre mars 2010 et mars 2011:
  • 50 ont rempli le questionnaire dans un délai de 7 à 30 jours après l’épisode d’isolement
  • Les 3/4 ont fait l’objet à la fois d’une mesure d’isolement et de contention
  • 62% étaient des hommes
  • 66% souffraient de troubles psychotiques
Contrairement à ce qui était attendu, les utilisateurs de services ont une perception nuancée de l’isolement et de la contention. La majorité considère que c’était une mesure
  • Qui leur a permis de se contrôler (59%)
  • Effectuée dans un environnement sécuritaire (90%)
  • Confortable (64%)
Cependant, ils sont une grande majorité (88%) à déclarer qu’il n’y a pas de retour sur l’évènement par l’équipe soignante une fois la mesure d’isolement passée. Par conséquent, certains réintègrent l’unité de soins sans souvenir clair de ce qui s’est passé et sans avoir pu discuter des moyens d’empêcher ces mesures.
«Le manque d’évaluation faisant suite à l’isolement est donc le principal grief soulevé par les utilisateurs, étape pourtant essentielle afin qu’ils puissent se reconstruire.»
Caroline Larue
Cette étude a permis non seulement d’informer les professionnels de la perception qu’ont les personnes utilisatrices de services de l’isolement, de les sensibiliser, mais aussi de connaître les suggestions de ces personnes sur les façons de prévenir des situations de perte de contrôle, de réduire les sentiments d’abandon et d’améliorer le suivi clinique suite à l’isolement.
Consulter la publication en ligne

En apprendre davantage sur les chercheurs associés à l’étude :

Stéphane Bastianetto
Attaché à la direction et au transfert des connaissances
Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal

mardi 23 juillet 2013

 


PRENDRE LA PAROLE AUX JAMS 2013                                           

 

Les Porte-Voix du Rétablissement




Sylvain d'Auteuil, Directeur général
Les Porte-Voix du Rétablissement
C.P. 65036, 11075, Boul. Henri-Bourassa
Québec (Québec) Canada
G1G 6R2
Téléphone : 514 249-8675
Courriel : lesporte-voix@hotmail.com

Pour la deuxième année, la Direction de la santé mentale du MSSS permettait, par son financement, la tenue d’une formation en participation citoyenne et représentation de la parole collective de ses pairs dans des tribunes publiques, ainsi que la mise en situation pratique d’un exercice de prise de parole dans un rôle de discutant lors d’ateliers aux Journées annuelles en santé mentale (JASM) du MSSS. Dans ce rôle, les porte-parole doivent donner une perspective à la fois personnelle et collective, de la parole collective de leurs pairs sur le sujet traité en atelier, faite de constats et de pistes de solutions suggérées, lors d’une courte allocution de 5 à 10 minutes.
La formation, dans sa 2e édition, a une nouvelle fois été donnée par Caroline Busque, ex directrice de l’APUR, et Sylvain d’Auteuil, directeur des Porte-voix du Rétablissement, au campus Notre-Dame-de-Foy près de Québec. Tenue lors d’un week-end en avril dernier, la formation des porte-parole est intensive et ambitieuse ! Elle ratisse assez large pour une formation de deux jours, allant de la représentation de la parole collective de ses pairs ou de conférences/témoignages dans des espaces grand public comme les colloques, l’univers médiatique et celle accomplie sur des comités.



Elle a réuni 6 participants, dont un membre de la Société Québécoise de la Schizophrénie (SQS) pour la représentation des familles – une première expérience qui s’est avérée très concluante. Cinq d’entre eux ont ensuite joué un rôle de porte-parole dans le cadre des JASM 2013 : Sarah St-George (Lanaudière, pair aidante), Chad Chouinard (Montréal, pair aidant et leader de Reprendre Pouvoir), Gabrielle Grondin (Québec, jeune de 18 ans), Julie Bordeleau (Montréal, pair aidante et agente de recherche), et Monique Choquette (Montréal, proche de la SQS).

Voici le témoignage de trois de ces participants…

 
Sarah St-George
« Je désire donner des conférences en utilisant mon savoir expérientiel pour donner de l’espoir à mes pairs, aux proches et aux divers intervenants du système de santé. La formation m’a permis de concrétiser mon parcours vers cet objectif en m’outillant, en me donnant à la fois une confiance en moi et une méthode de travail. L’expérience procurée par la formation et la participation aux JASM m’a permis un bel accomplissement personnel dans la réalisation de mon potentiel. C’était tout un défi personnel parce que, pour moi, de témoigner publiquement représente bien le message que je veux apporter aux autres : passer par-dessus ses peurs et ses

craintes pour avancer dans la vie. Sans la fin de semaine de formation je ne sais pas si j’aurais accepté ou même été capable de témoigner : le coaching était très compétent et, surtout, le coach principal, Sylvain, présent pour nous. Je sortais de ma zone confort, mais avec un filet de sécurité. Aux JASM, j’avais un stress mais un bon stress; une fois ma prise de parole faite, j’étais fière de moi et je sais que je serai capable à l’avenir de relever ce genre de défi. J’ai obtenu un feedback positif des responsables de l’atelier. Le sujet traité, les troubles concomitants, je le maîtrisais, ayant ce genre de bagage et je savais donc de quoi je parlais. Lorsque je me suis présentée aux responsables de l’atelier, j’ai été bien accueillie, on m’a donné le choix de parler avant ou après; j’ai donc ouvert l’atelier. Ça a été le meilleur choix car M. Proulx citait mes expériences pour donner des exemples concrets lors de sa prestation. J’étais fière et cela valorisait mon savoir expérientiel. »

Gabrielle Grondin
« Pour ce qui est de la formation, je pense que n’importe qui, même s’il n’est pas représentant de ses pairs, devrait en bénéficier. C’est un plus de savoir ces choses-là dans la vie. J’en ai appris beaucoup sur le domaine de la santé mentale même si j’étais déjà très sensibilisée au départ. Et il est Important de savoir comment pendre parole au nom de ses pairs et en son nom personnel, et de savoir comment s’exprimer. C’était le fun qu’on ne soit pas trop de participants car ça me permettait de ne pas me gêner à participer, de prendre parole, de faire des expériences et de poser des questions.

Les JASM, j’ai aimé ça. La première raison : c’est que la participation des personnes qui vivent un trouble mental ou encore celles qui les accompagnent, cela permet que ce soit d’autres gens que des professionnels qui s’expriment. Deuxièmement, cela permet que soient pris au sérieux mon opinion et mon rôle de représentante au nom de mes pairs. Après tout, c’est nous, les plus importants là-dedans. Tout cela a été enrichissant pour moi, mais on m’a donné le feedback que cela l’a été aussi pour ceux qui m’entendaient.

Le contact avec les présentateurs de l’atelier sur la transition jeunesse-adulte en milieu collégial a été bon. Ils se sont dits contents de ma participation, car j’amenais une autre vision et je venais appuyer leurs propos. Il n’y a pas beaucoup de représentants jeunesse dans le domaine de la santé mentale : ils m’ont communiqué que j’étais le parfait exemple pour eux pour rendre encore plus crédibles leurs points.

Au niveau de la table ronde, c’est l’expérience que j’ai encore le plus aimée. Parce qu’il y avait plus de monde, donc plus d’impact, et que j’avais plus d’espace relatif de m’exprimer – donc je sentais que j’y avais encore plus ma place. Et c’était un bon espace pour amener des solutions.
Le feedback que j’ai reçu des gens a augmenté ma confiance en moi. Je le referais n’importe quand. »


Chad Chouinard                                                                                                                                        

Chad Chouinard

« J’ai beaucoup apprécié la formation, très enrichissante pour développer ses habiletés de communicateur, que ce soit pour s’exprimer dans les médias ou dans d’autres espaces publics. C’est aussi une bonne façon de se préparer à représenter ses pairs, notamment sur des comités. C’est bien monté, et très pertinent pour se préparer au rôle de porte-parole.

Aux JASM, j’ai bien aimé l’expérience. Notamment le réseautage par la rencontre de personnes qui oeuvrent dans le domaine de la santé mentale. J’ai bien aimé faire un témoignage expérientiel où j’ai appris. C’est une bonne tribune pour la participation de nos pairs et de notre parole collective. »



Pour conclure, le témoignage d’Elisabeth Hamel, qui a accueilli la participation de Sarah St-George lors de l’atelier qu’elle donnait aux JASM 2013, résume bien la rétroaction générale des gens qui ont réagi à l’initiative de permettre cette prise en parole lors de certains ateliers.

« C'est avec beaucoup de reconnaissance que nous remercions Les Porte-voix du Rétablissement de la belle contribution de Sarah lors de notre atelier portant sur le Programme Mosaic. Cette première action participative fût un franc succès et elle nous a convaincus de l'importance de cette contribution dans le développement de nos programmes.

Encore une fois « Bravo Sarah! »

Que dire de plus…


mardi 25 juin 2013

http://www.iusmm.ca/publications/lhopital/mots-desprit.html

Édition estivale de notre journal

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  • mardi 18 juin 2013

     

     

     
     Bernard Saulnier

    Texte lu à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal à l'occasion de la conférence
     
     
     
    Oui, j'aimerais fuir, fuir la psychose pour me retrouver dans la culture pure, faire l'apprentissage de connaissances artistiques de la façon permise par Les Impatients. Créer pour chasser la douleur et m'engager dans le rétablissement, pas dans la guérison, parce que le paupérisme, la folie, la névrose, la mythologie, Œdipe, Narcisse se sont imposés…
    Je pense au hip-hop, au «gangsta rap», au rock and roll : musique du peuple où je peux m'identifier, à la marge contre la norme, un outsider populaire.
    La culture pour m'ouvrir sur d'autre monde, ça été souvent dit...
    La culture, aussi, comme moyen d'évasion par la littérature, quand je suis hospitalisé et que je ne peux sortir de l'univers hospitalier.
    Ce texte comme une approche citoyenne, une façon de prendre la parole libératrice qui me pose comme égal à tous, dans la compréhension de mon être. Une forme d'existence dans mes œuvres, mais surtout d'inspiration dans les œuvres d’autres artistes.
    La culture aussi pour la spiritualité comme la provocation, la proximité du sacré, l'éloignement du mépris, la culture crue comme ce que je vous écris ici, en espérant rester humble. La culture aussi comme une ouverture à l'autre, un bris dans la solitude, une même émotion pour une œuvre...
    La culture comme une tentative vers le normal, un essai vers la déstigmatisation. Se poser, se questionner devant et avec une œuvre...
    La culture, c'est aussi le iPod, les écouteurs dans les oreilles qui développent un bien-être, une douceur. Une accalmie nostalgique dans la musique. L’écriture, c’est une accalmie du narcissisme et peut être aussi une sortie du labyrinthe de la maladie mentale.

    lundi 13 mai 2013

    Schizophrénie: un nouveau départ pour Richard

    Richard, qui souffre de schizophrénie, déménagera et vivra bientôt de façon autonome dans son nouvel appartement. (photo: pacophoto.ca)
    Richard, qui souffre de schizophrénie, déménagera et vivra bientôt de façon autonome dans son nouvel appartement. (photo: pacophoto.ca)
    Josianne Desjardins
    Publié le 23 Avril 2013
    Publié le 23 Avril 2013
    Josianne Desjardins RSS Feed
    Montréal Express

    « Je pensais que c'était normal, d'entendre des voix. Je voyais ça dans les bandes dessinées quand j'étais jeune, la petite voix du diable d'un côté et de Dieu, de l'autre.»
    Sujets :
    Institut Pinel , ISMM , Institut Philippe-Pinel de Montréal , Montréal , Pointe-aux-Trembles
    Après avoir habité neuf ans dans un appartement supervisé et géré par l'Institut en santé mentale de Montréal (ISMM) à Pointe-aux-Trembles, Richard, schizophrène, s'apprête à voler de ses propres ailes et vivre seul dans une habitation à loyer modique (HLM).
    L'homme de 47 ans a appris qu'il souffrait de cette maladie mentale lorsqu'on l'a conduit à l'Institut Philippe-Pinel de Montréal. Richard s'était isolé dans le bois et a enterré des armes à feu qu'il possédait, sans se souvenir où elles se trouvaient.
    « J'ai travaillé six ans dans l'armée et j'ai perdu mon emploi, ma conjointe m'avait laissé. Je suis donc allé vivre seul dans le bois. J'allais seulement une fois par mois au marché du village. Ma famille s'inquiétait de mon état. Un jour, les policiers m'ont appelé. Ils m'ont dit que j'avais rien fait de mal. Ils voulaient m'aider », raconte Richard.
    Une fois arrivé à l'Institut Pinel, les médecins lui ont donné le diagnostic de schizophrène affectif. On lui a prescrit des médicaments et c'est là qu'il s'est aperçu qu'il n'entendait plus ses fameuses voix. « J'avais l'impression que Dieu m'avait abandonné », se souvient-il.
    En plus de sa maladie, Richard avait l'habitude de fumer un joint chaque soir, avant de se coucher. Il lui arrivait aussi de consommer des drogues dures, comme de la mescaline ou du GHB.
    Richard a donc séjourné pendant plus d'un an à l'Institut Pinel avant de se retrouver en appartement supervisé. « J'étais content d'arriver ici, de pouvoir me faire à manger à l'heure que je voulais », soutient-il.
    Les 22 locataires de cette ressource d'hébergement participent à des activités de réinsertion socioprofessionnelle auprès de certains organismes, trois fois par semaine, et se réunissent souvent lors de cafés-rencontre et diverses sorties organisées par des intervenants, qui assurent une présence dans l'immeuble 24 heures sur 24.
    Éviter la rechute
    Richard est très emballé à l'idée de déménager. Il a déjà préparé ses cartons et pense à tout ce qu'il aura le droit de faire. « Ma copine va pouvoir dormir chez moi et je n'aurai plus de coloc! », se réjouit-il.
    Cependant, Richard est conscient que ce ne sera pas toujours facile de mener une vie autonome. Il devra constamment lutter contre ses envies de consommer et devra continuer à prendre sa médication quotidiennement.
    « Je ne veux pas leur [la famille] faire revivre ça, insiste-t-il. Je ne me considère pas comme étant guéri. C'est toujours un travail continuel que je devrais faire sur moi-même. »
    Michel Desrosiers, intervenant à la ressource d'hébergement supervisé, dit que la plupart des anciens locataires sont malheureusement retournés à l'hôpital pour traiter une psychose, après avoir retrouvé leur autonomie.
    Pour éviter cette situation, Richard prévoit rencontrer un médecin une fois par semaine. Pour se donner une motivation supplémentaire, il a fait la promesse à son fils de ne plus retoucher à la drogue. Dans sa nouvelle vie autonome, il compte aussi passer plus de temps avec ses deux enfants.
    Richard envisage même utiliser son expérience de vie et devant pair aidant en santé mentale. « Je veux montrer à d'autres gens qu'on peut s'en sortir », conclut-il.


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