Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin le tzar se pose
des questions sur l'utilité des médicaments. Il crois qu'on fabrique les fous et
qu'on les exiles vers la psychose et le silence. Les sbires du tzar croient
qu'on donne trop de médicaments, ils croient aussi pouvoir soigner la douleur
psychique en écoutant le souffrant... Moi j'ai jamais vu de psychotique guérir
par la parole au contraire il est au prise avec un flot verbal délirant. On ne
guéris jamais je ne sais pourquoi on se calme... Les cazaques croient que les
schizophrénies sont toutes dues aux abus et aux traumatismes, moi je veux biens
essayer la méthode de monsieur Freud si on me garantis que cette souffrance
intolérable va cesser. Je demande pas le bonheur juste que la souffrance
cesse... La difficultée elle est là comment dire l'exil, le grand vide intérieur
qui nous enlève la capaciter d'aimer. Elle est faites de ça mon âme une
incapacité, une invalidité pour l'amour, un affect désafecté quoi que cela
veuille dire. Un journaliste de notre prvada nationale parle d'épidémie de
maladie mentale, moi je vois des gens qui ont "réussis" mais qui vivent un exil
émotif ne savent plus quoi faire de leurs vies de succès linéaire... Je m'étais
promis de me tenir loin de l'actualité mais la maladie mentale est ma
co-locataire depuis longtemps. C'est pas qu'un spleen, c'est l'exil des valeurs
courantes, un grand vide qui questionne sur la capacité a faire face à la vie...
C'est quand même pas les ballets du bolshoi dans l'exil on ne danse pas on fait
les cents pas avec la fébrilité dans les os... Mon âme est une place rouge que
j'essais de visiter avant l'exil dans le goulag, on iras aux messes orthodoxe
pour se faire entendre du Dieu du nord... Parfois mon exil est américain comme
dans "Life in a northern town" les villes du nord soviétique sont semblables aux
américaines... Des chômeurs exilés qui cherchent du travail... Ailleurs!
Pourquoi cette âme s'en va ailleurs je suis pas Docteur Zhivago, quel beau
cliché, dans la tempête... Je n'ai de rouge que mon sang le drapeau du goulag
américain est un fleur de lysée bleue, ça me fait pensés à la commune française.
Maintenant j'écoute, j'écoute la vie, j'écoute la voix, qui endormis guideras
mes pas, pas de dépit et pas d'émoi pourquoi? Ce serait la vie ce serait la loi
loin des soucis loin du suroît, ce vent d'ici, ce vent d'Éloi, plaisir pourris
plaisir pour toi celui qui rie celui qui bois, un élixir une vodka, voilà j'ai
dis voilà je crois en mes amis pour une fois... Bon je vais faire chanter ça par
le coeur de l'armée Rouge... Je vous dis dans le goulag on pratique la
psychiatrie citoyenne, on essais d'exercer tout nos devoirs et tout nos
droits... Je pense à ceux qui se sentent lésé par la psychiatrie, je crois
qu'ils ont oublié de vivre, ils attendaient beaucoup de l'institution ils n'ont
eu que l'exil loin des lieux de soin et le replis sur leurs goulag intérieur.
Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la
prochaine j'espère!!!
Snowy Berny