samedi 15 décembre 2012


      L’ACHAT COMPULSIF ET SON CARACTÈRE NARCISSIQUE

 
En effet, la dépendance à l’avoir soit au matériel est une problématique qui s’intalle de plus en plus dans notre société post-moderne. En fait, je le constate quotidiennement entre autre chez les adolescents, car je suis enseignant et ceux-ci surconsomme énormément de biens matériels de toutes sortes. Par ailleur, j’ai travaillé comme intervenant psychosocial en toxicomanie auprès des adultes et le caractère de dépendance ne se limite pas à la consommation de substances psychoactives. Par expérience, la problématique de la surconsommation matérielle est un malaise grandissant qu’on peut qualifier de caractère toxicomane. En ce sens, les problèmes de toxicomanie découlent a priori d’une grave crise d’identité et d’une perte de sens face à la vie. On peut dire que notre époque est plongée dans un univers narcissique qui favorise un repli sur soi de dépendance et de dépressivité où l’unique relation à soi (INDIVIDUALISME) devient le symtôme psychologique et pathologique qui s’impose. C’est un manque de sens existentiel et de références morales bien établient qui désorganise et apportent une confusion entre l’être et le paraître dans l’intériorité des individus en déroute. C’est le caractère égocentrique de notre société qui est malade et il favorise la perte d’un idéal autre que soi. C’est un vide intérieur qui est meublé par la dépendance sensorielle et matérielle éphémère de l’extérieur. En ce sens, l’achat compulsif est une fuite de la réalité dans le matériel qui s’installe et il procure une satisfaction à court terme et de l’insatisfaction à long terme et ceci plonge l’individu dans la dépendance et la dépression sans fin. Bref, c’est le moi qui souffre d’un malaise narcissique par un absence de valeurs spirituelles et d’ouverture sur l’autre soit de compassion autre que lui-même et son confort matérialisé. Alors, nous avons décidé de travailler la thématique de la démeusure de l’achat compulsif comme une dépendance au matérialisme.

 

Dans ce travail, il sera principalement question de démontrer que la post-modernité est en déroute et qu’elle a comme point névralgique une certaine dépendance généralisée. Sa quête de sens est à la dérive dans un non-sens où il existe un manque d’idéalisme et de transcendance favorisant un simple rapport à soi-même qui est le narcissisme. En fait, ceci mène la société post-moderne à sa perte et provoque certains malaises existentiels chez les individus qui la composent. En ce sens, certaines formes de dépendances comme les achats compulsifs favorisent les individus de la société à vivrent dans une dépendance qui les emprisonnent dans univers de pulsions de mort (dépression) qui les dépassent. L’élaboration de ce travail permttera de faire la lumière sur l’impasse existentielle de la post-modernité qui est la dépendance au matérialisme. En resumé, il sera question de faire le point sur l’indifférence d’un devenir meilleur autre que la consommation de biens et de servises toujours grandissant dans notre société actuelle. Par contre, nous ferons une place toute particulière au positivisme d’un retour aux vraies valeurs où l’individu sera davantage indépendant et autonme et de vivre sainement dans un mieux-être et un mieux-vivre individuel et collectif. Alors, pouvons-nous prétendre qu’un jour le caractère dépendant de la société sera en remission vers un équilibre et un retour au sens des valeurs fondamentales et humanismes. Donc, est-il possible de vivre dans une consommation dite contrôlée.

 

                       L’ACHAT CONPULSIF COMME NOUVELLE TOXICOMANIE

 

           On nous dit que la plupart des gens ne sont pas des acheteurs compulsifs, mais ce comportement dépendant est un phénomène grandissant. Par contre, cette dépendance est un malaise existentiel bien établit. Le taux de dépendance n’est pas généralisé, mais les abus sont considérables. Notre société influence énormément  les individus à la surconsommation matérielle. Pour ce faire, la publicité insite à consommer davantage et nous vend l’illusion que plus égal mieux. Il y a quand même une certaine généralisation de la consommation abusive. Notre société matérialiste nous fait miroitée que l’avoir est un signe de reconnaissance, de pouvoir et de valorisation personnelle et sociale. Cette valeur narcissique est à la source du caractère dépendant en ce sens. En situation de dépendance les acheteurs complusifs cherchent à combler un vide intérieur par des choses qui proviennent d’un extérieur matériel. Ce comportement vient soulager la souffrance intérieure du dépendant qui est toujours à la recherche d’un nouvel objet à contempler ou à utiliser pour fuir son émotion sous-jasent de vide intérieur, mais cette satisfaction est éphèmère et plonge l’individu dans une insatisfaction continuelle. Ce comportement est similaire au toxicomane en relation de dépendance avec sa substance psychoactive. L’acheur compulsif est à la recherche d’un plaisir immédiat de consommation matérielle et il a besion de réactualiser ce comportement jusquà la dépendance, car il comble un mal de vivre qui est une carence existentielle et surtout affective (AMOUR EN VERS LUI-MÊME ET LES AUTRES).
 
1. Toute clinique de la dépendance est susceptible de se développer alors comme une défence contre la dépendance affective percue comme une menace pour l’identité du sujet et une aliénation à ses objets d’attachement. C’est une clinique où le sujet  essaie de substituer à ses liens affectifs relationnels, vécus comme d’autant plus menacant qu’ils sont plus nécessaires, des liens de maîtrise et d’emprise. Il s’agit d’introduire entre le sujet et ses possibles attachements des objets substitutifs qu’il pense maîtrser, la nourriture dans la boulimie, drogues, etc. Donc les achats complusifs en font partis.

 

                                     LA SURCONSOMMATION

 

Le phénomène de la surconsommation ne se traduit pas en nombres d’achats, mais par son aspect émotif associé à l’acte d’acheter. Par la publicité excessive les besoins sont davantages créés  et ne permettent pas d’être comblé définitivement. Au contraire, la surconsommation traduit un vide énorme face à une vie matérialite inassouvie. Le sociologue Gérard Duhaine explique que la vie moderne oblige les consommateurs que nous sommes à exercer des choix complexes qui demande beaucoup plus de vigilance. Selon lui, plus nous aurons commis de choix dans le passé, moins nous pourrons en exercer maintenant, car nous aurons hypothéqué notre futur. Il nous propose également d’observer la société de consommation à travers trois thèmes spécifiques : l’identité, l’invisibilité et la valorisation. Dans les anciennes sociétés, l’individu bénéficiait d’un mode d’emploi : la famille et la religion lui dictaient les voie à suivre. Ce moule est dorénavant brisé. Donc, le manque de transcendance favorire la surconsommation. Dans notre société moderne, les choses ne sont plus achetées pour leur utilité, mais pour leur valeur émotive ou symbolique. Par son déséquilibre émotif, l’acheteur compulsif pert le contôle, car il n’a pas de valeurs émotives et symboliques stables. Alors, il se noit dans la confusion du plus égal mieux. En se définissant matériellement aux yeux des autres ses achats sont devenus des moyens de communications. Bref, son identité passe par le paraître et par un effrittement de valeur d’être. Cette communication limitative traduie une grande souffrance existentielle.

 

En résumé, l’acheteur compulsif est emprisonné dans une dépendance où son obsession de l’avoir mine sa dimension d’être et sa seule satisfaction se traduit par un plaisir égocentrique de posséder un univers matériel qui le place dans une tour d’ivoir où la solitude le ronge. Son repli sur soi le mène à sa perte et l’illusion d’être quelqu’un dans l’avoir le pousse dans un narcissisme où l’autre devient un moyen de possèder davantage et de servitude. Son comportement compulsif le déshumanise et le mène à l’auto-destruction et l’intoxique dans une superficialité maladive.

 

En conclusion, l’acheteur complusif vit dans un univers symbolique où le corps devient un culte en soi et un objet de transformation par sa matérialité et ses accessoirs esthétiques bien défénis et sans fin. En fait, cette référence matérielle corporelle est une question d’identité, mais surtout de paraître. De plus, le fait de possèder un grands nombres de biens matériels est une question de prestige et de reconaissance, mais c’est un statut éphémère qui n’a jamais de fin et qui peut entraîner des abus et une certaine dépendance. Notre société individualiste et narcissique de consommation favorise la dimension des valeurs matérielles(avoir) et ceci atténue grandement les valeurs dites spirituelles (être) et ouvre la porte à la dépendance en ce sens.

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